Nous avons tou·te·s dans notre entourage proche quelqu’un qui subit ou qui a subi
au cours de sa vie des violences physiques ou psychologiques. Comment les aider ?
Women Safe vous donne quelques conseils.
Une victime de violences n’est jamais vraiment seule, malgré la solitude qu’elle peut ressentir. Ami·e·s, famille, voisin·e·s et collègues sont autant de personnes susceptibles d’apporter une aide vitale à quelqu’un en détresse. Comment ? Women Safe vous livre quelques conseils qu’elle donne aux proches de victimes qui la consultent.
Conseil n°1 : ne jamais forcer une victime à parler
La prise en charge d’une personne victime de violences ne sera vraiment efficace que si cette personne est active dans le processus. La guérison passe en premier lieu par une décision : demander de l’aide ou accepter de l’aide. C’est pourquoi Women Safe vous conseille de ne jamais forcer une personne victime de violences à parler de son traumatisme, tout en lui faisant comprendre que vous serez à l’écoute si et quand elle décidera de s’exprimer.
Conseil n°2 : se renseigner sur les dispositifs d’aide les plus proches
Que la personne soit prête à parler/demander de l’aide ou non, vous pouvez vous renseigner sur les dispositifs adaptés proches du lieu où se trouve la victime. Cela vous permettra d’accompagner la victime rapidement vers une aide professionnelle si et quand elle sera prête. Vous pourrez aussi obtenir des conseils personnalisés pour aider votre proche.
Quelques références pour vous aider dans vos recherches :
Contactez Women Safe par téléphone ou par mail
Si vous habitez la région Île-de-France, la carte non exhaustive des centres de prise en charge réalisée par le centre Hubertine Auclert peut vous orienter.
Si vous habitez ailleurs en France, composez le 3919.
Conseil n°3 : toujours croire une victime qui prend la parole
Si et quand la personne victime de violences décide de parler, nous vous conseillons de ne jamais mettre en doute sa parole. Pour beaucoup de victimes, prendre la parole sur ce qu’elle subit est extrêmement difficile. Si vous questionnez sa démarche, vous risquez d’enfermer la victime dans son silence et sa solitude. Aussi choquant que puisse paraître le témoignage que vous entendrez, une règle d’or : croyez votre interlocutrice !
Si celle-ci doute de son statut de victime ou ne sait pas qualifier ce qu’elle a subi ou continue de subir, utilisez le violentomètre mis en place par le centre Hubertine Auclert.
Conseil n°4 : agir en cas d’urgence
En cas de danger imminent, n’hésitez pas une seconde : appelez les numéros d’urgence d’usage.
Rédaction : Animal Pensant, en partenariat avec Women Safe
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